La carnosine (ou L-Carnosine) est une molécule naturelle trouvée dans le muscle et dans le cerveau. Des taux élevés de carnosine sont présents dans les cellules à longue durée de vie (telles que les neurones). De plus, la concentration de carnosine musculaire est corrélée positivement avec la longévité, ce qui en fait potentiellement un biomarqueur du vieillissement. Elle est présente à un taux élevé dans les muscles qui se contractent activement et à un niveau très bas dans certaines maladies musculaires telles que la myopathie de Duchenne. Sa concentration musculaire diminue avec l’âge. Son effet le plus important est l’antiglycation, car elle réagit avec les sucres comme le glucose et le galactose pour former de la carnosine glyquée. Elle intervient au niveau des premières étapes du processus de glycation pour former des produits totalement inoffensifs et surtout faciles à éliminer. Ainsi, la carnosine permet de réduire la glycation des protéines et la formation des produits de glycation avancée. La carnosine est un antioxydant qui protège et stabilise la membrane cellulaire, tout comme le fait la vitamine E. D’ailleurs, la supplémentation en carnosine augmente le taux de vitamine E.
Selon une étude récente, la prise quotidienne de carnosine par 20 volontaires sains pendant un à quatre mois n’a pas entraîné d’effets secondaires ; au contraire, la moitié des sujets a remarqué une amélioration de l’apparence faciale, de la résistance musculaire ou du bien-être général, voire, pour certains, du sommeil et de la libido. Ces bénéfices sont apparus dans un délai court, alors que les effets attendus de prévention du vieillissement ne le seront que par une supplémentation à long terme. La prise de 500 mg, trois fois par jour au moment des repas est donc fortement conseillée pour contrecarrer l’excès de sucres.