Nos aliments n’auraient pas été cultivés dans une terre bourrée de métaux lourds toxiques et de pesticides. Mais, quand bien même nous pourrions manger sainement, nous sommes de faibles créatures, attirées par les sucreries, les pommes frites, les steaks grillés, les mousses au chocolat et à la Chantilly !
La triste vérité est que le discours des nutritionnistes n’est pas suffisant. Et donc on ne peut plus dépendre uniquement de nos aliments pour combler nos besoins de base en matière nutritionnelle. Si on veut mettre les bouchées doubles et lutter contre l’oxydation, l’inflammation silencieuse et la glycation, si l’on veut une bonne méthylation pour gérer l’expression génétique, si l’on veut protéger nos télomères et nos cellules souches, alors il faut supplémenter avec des compléments alimentaires qui ont démontré leur efficacité.
Aujourd’hui, médecins, nutritionnistes et autres experts ont une meilleure compréhension de la nutrition et de la biochimie. En matière de nutrition, les avancées et découvertes de ces dernières années ont souligné le rôle essentiel que vitamines, minéraux, plantes médicinales et autres substances jouent sur notre santé. De plus, de nombreuses études ont démontré que la supplémentation nutritionnelle pouvait aider à prévenir les maladies cardiovasculaires, les cancers, l’ostéoporose ainsi que d’autres maladies chroniques.
Alors qu’il y a simplement une dizaine d’années, les études cliniques tentant de prouver l’efficacité des compléments alimentaires étaient relativement rares, on assiste aujourd’hui à une véritable explosion. Des milliers de chercheurs étudient le rôle de certaines plantes sur notre santé et notre longévité. Oméga-3, resvératrol, activateurs de la télomérase et antioxydants, compléments anti-âge ont bénéficié de dizaines de milliers d’expérimentations cliniques in vitro et in vivo. Ce principe de supplémentation active, intégrée à un meilleur mode de vie, a largement prouvé son efficacité sur l’allongement de notre vie.
Malgré cela, les autorités de Santé européennes (EFSA : European Food Safety Authority et la Commission européenne) conservent une surprenante frilosité. Elles refusent de manière systématique toute allégation sérieuse concernant les compléments alimentaires, ignorant délibérément des publications dans les plus grands journaux scientifiques (Nature, The Lancet, JAMA, Cells, etc.) dont les auteurs sont souvent de renommée internationale.
Une bonne supplémentation nutritionnelle active devrait se faire en deux étapes.
La première, cicatricielle et réparatrice, est destinée à améliorer notre système de réparation des dégâts, que notre ADN subit tous les jours. On peut le réaliser en luttant contre l’inflammation, l’oxydation, la glycation et en améliorant notre méthylation. Cette supplémentation sera permanente, car les dégâts se produisent tous les jours, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, et sept jours sur sept !
La deuxième étape, dite régénérative, va s’efforcer de relancer ce processus de régénération que nous avons perdu, pour rallonger nos télomères et protéger notre stock de cellules souches.