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Stress et longévité

Le stress influence, positivement, ou négativement, notre expression génétique.
Le stress fait partie de la vie. Tout changement entraîne, chez chacun d’entre nous, une réaction d’adaptation, dont l’objectif est de maintenir notre homéostasie ; c’est un phénomène non spécifique, qui s’applique à toutes les espèces animales. Un petit chat, en présence d’un gros chien, va réagir : son cœur va battre plus vite, donc plus d’oxygène et plus d’énergie seront produits qui lui donneront une meilleure chance de survie. Il va décider très vite de sa stratégie : soit faire face, soit battre en retraite (fight or fly).
En général il décidera de se sauver, et, une fois le danger écarté, il va, petit à petit, calmer son corps et récupérer son énergie. Ceci est un exemple de stress bien géré, dans lequel la dépense énergétique a été ajustée pour une action immédiate, parfaitement adaptée. Mais si le petit chat avait décidé de faire face, ou s’il avait mis trop de temps à prendre une décision, sa réponse aurait été mal adaptée, sa dépense énergétique trop importante ou trop durable, et il serait passé à la phase d’épuisement, sans aucune chance de survie. La réaction de stress dépend donc de deux facteurs : le stresseur, d’une part, et le sujet stressé, d’autre part. Par la suite, une fois que le cerveau a interprété la situation comme étant stressante, la réponse de stress est enclenchée.
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